Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime sa vive préoccupation par rapport à la situation socio politique actuelle du Sénégal.
En effet, suite à un vocal partagé sur les réseaux sociaux dans la première semaine du mois de juillet 2020, relayant des propos injurieux, des menaces et qui proviendrait de l’honorable député Moustapha Cissé LO et allant à l’endroit de personnes dont nous tairons les noms, ainsi que des accusations de détournement de dénier public, ADHA s’indigne avec force face à ces allégations qui ne sauraient être acceptable surtout pour des personnalités qui ont en charge la destinée de tout un peuple.
ADHA tient à rappeler que les propos injurieux ainsi que les violences verbales ne sont acceptés ni par nos cultures et ni par les lois et règlements en vigueur dans la République Sénégalaise.
C’est ainsi que le code pénal Sénégalais prévoit et punit les injures et les violences verbales.
Ce rappel va également à l’endroit de l’opinion publique Sénégalaise parce car notons que les injures commencent à occuper une grande place dans les réseaux sociaux au détriment de tout ce que le Sénégal connaissait comme valeurs et règles de bienveillances.
Face à ces constats, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) appelle à beaucoup plus de retenue de la part de tous les acteurs (Politiques, blogueurs etc. Appelle ces derniers à privilégier les débats d’idées et les consensus en lieu et place des injures et de la justice privée.
Redoutant un enchainement de faits pouvant déclencher une haine, un manque de confiance du pouvoir judiciaire, ADHA exhorte les autorités compétentes (le parquet) à ouvrir une enquête afin que toute la lumière soit faite et des sanctions appliquées en toute rigueur et impartialité.
L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) appelle enfin les autorités religieuses, véritables régulateurs sociaux d’élever leurs voix, de dépêcher des émissaires aux différents partis pour un appel au calme et continuer à prier pour un Sénégal de Paix.