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Hologramme : accusée d’escroquerie, la SODAV s’explique

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Les hologrammes font actuellement défaut au niveau de la société des droits d’auteur et des droits voisins. Alors que les artistes ont besoin de ce sésame pour dupliquer leur CD. D’ailleurs, l’un d’eux, à savoir l’artiste Omar Sarr qui a pour nom de scène Sarro est très remonté contre la SODAV.
La SODAV joint par senefil.com, impute cette rupture de stock à l’Etat d’urgence. La société renseigne qu’elle avait l’habitude d’importer ces produits de la Côte d’Ivoire. Or, la fermeture des frontières entre ce pays et le Sénégal à cause du coronavirus n’a pas donné le choix à leur direction. Elle était obligée d’attendre, nous explique-t-on, que la situation revienne à la normale. Malgré les mesures d’assouplissement, l’entreprise dirigée par Ngoné Ndour dit qu’elle n’est pas en mesure cependant de dire quand est ce qu’elle va résoudre le problème.
L’artiste Omar Sarr lui dit qu’il attend toujours sa commande de mille hologrammes alors qu’il a déjà déboursé plus de 325.000FCFA depuis le mois de mars 2020. Non seulement, il déplore le fait de n’être pas entré jusqu’à présent en possession de son dû. Pire, il accuse la SODAV qui lui a affirmé qu’il y avait une rupture de stock de n’avoir rien fait pour lui expliquer l’évolution de la situation.
Omar Sarr affirme qu’il y a anguille sous roche. Il déplore le fait d’être à chaque fois mal accueilli par les agents de la SODAV qui lui ont causé beaucoup de tort alors que son travail l’amène à faire des tournées internationales. D’ailleurs, il dit avoir dépensé plus de 600.000 FCFA pour pouvoir sortir de l’Aéroport Blaise Diagne les CD qu’il avait fait dupliquer.
Les dires d’Omar Sarr ont été corroborés par la SODAV concernant le versement des 325.000 FFCFA et la délivrance de l’autorisation. Seulement, les deux parties ne s’accordent concernant les démarches. Alors que l’artiste dit avoir fait des va et viens incessants, le chef du département de la perception de la SODAV affirme le contraire.
Il faut noter que pour chaque CD dupliqué, la SODAV encaisse 12% du prix moyennant un hologramme. L’argent doit ensuite être reversé aux personnes qui ont participé à l’album.
La SODAV accuse Omar Sarr de vouloir reprendre son argent. Alors l’argent ne lui appartient pas à lui seul. L’artiste lui accuse la société d’escroquerie.

senefil.com

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