Les éléments du commissariat urbain de Rufisque ont présenté, hier, devant le procureur du Tribunal de grande instance de la vieille ville, les deux auteurs du viol d’une policière et le propriétaire du taxi-clando dans lequel il s’adonnaient à leur sale besogne.
Un véhicule, rapporte le quotidien Les Échos qui donne l’information dans sa parution de ce jeudi, que les prédateurs sexuels utilisaient pour commettre leurs viols collectifs et piéger leurs proies dont la dernière en date est l’agent féminin de la police.
Après le démantèlement du gang d’un genre particulier, les limiers se sont rendus, avant-hier, à Bambilor, où se trouve le quartier général de ces vagabonds sexuels, pour effectuer une perquisition dans le repaire des malfaiteurs.
D’après le journal, les mis en cause y entraînaient chaque fois leurs proies, sous la menace d’un couteau, avant de les violer à tour de rôle. Sur place, les policiers ont découvert des greffages, des slips, des « Jalgali » (ceintures de perles) et des bouteilles d’alcool vides.
Depuis que cette affaire a éclaté, les victimes, dont une mère de famille âgée de 62 ans, ont pris d’assaut la brigade de gendarmerie de Sangalkam, croyant que les monstres s’y trouvaient. Mais, à chaque fois, elles ont été orientées vers le commissariat urbain de Rufisque.
Face aux enquêteurs, les malfrats ont avoué leurs nombreux forfaits, déroulent tout le film de leurs raids et finissent par balancer leur acolyte, un chauffeur de taxi-clando. En fuite et clairement identifié, il est activement recherché.