J’ai peut-être tort mais je pense que tu vas me lire. Peut-être, je l’espère plus que ne le pense. J’ai juste besoin de sentir que j’ai donné ce coup de pouce qui te fera réapparaître. En écrivant ces quelques lignes, je me hasarde à y arriver. Je ne sais que faire de plus. Ils ont tout fait et ils continuent encore, ces compatriotes d’ici et d’ailleurs. Que personne ne s’arrête. Nous sommes toujours inquiets, même en étant silencieux.
Es-tu libres de toutes pensées et de toutes actions où es-tu retenue quelque part et qu’on te cacherait toute cette attention que ta mère patrie te porte ?
Reviens-nous en excellente santé pour raviver la flamme de l’espoir que nous portons en toi. Nous prierons fort avec ou contre ton gré. Tu ne t’appartiens plus toute seule. Le Sénégal a besoin de son crack, l’Afrique a besoin de ton profil, tes parents souffrent, tes compatriotes sont désemparés.
Reviens-nous chère compatriote !
Reviens-nous vite !
Thierno Bocoum
