La vidéo a fait le tour de la toile. Elle montre une femme d’un âge moyen qui est en train d’être violentée par une foule en furie après que le propriétaire du magasin dans lequel il s’est rendu a affirmé que c’était une voleuse. D’après les confidences faites à senefil, la dame a en réalité des problèmes psychiatriques. Par contre, elle est loin d’être une personne démunie.
Qu’est ce qui s’est passé pour que la dame dont la famille a tenu à garder le nom secret se retrouve entre les mains d’une foule en furie dont certains lui ont fait subir des attouchements sexuels ? Votre site a levé le coin du voile. La victime qui a un master est en réalité un cadre dans une société de la place. C’est, en effet, ce qu’a appris votre canard. Elle a intégré l’entreprise publique après avoir réussi à un concours. Seulement, elle a eu par la suite une maladie mentale. Ce qui l’avait obligée à aller en congé. Fraichement revenue au bureau, la fonctionnaire qui habite Dieuppeul mais qui est originaire de Thiès a décidé de se rendre dans un magasin à Sacré Cœur pour faire du shopping. C’est à l’intérieur du commerce qu’elle a eu une crise de démence, nous confie-t-on, et a refusé de payer le gérant. Ce qui n’a pas plu à ce dernier qui est sorti de son établissement en demandant de l’aide affirmant qu’il a attrapé un voleur. Il y a avait des personnes qui n’attendaient que cela apparemment. Elles ont sauté sur l’occasion et ont fait subir à la pauvre femme toutes sortes de méchancetés. La victime sera finalement amenée au commissariat de Dieuppeul. Mame Makhtar Gueye de l’ONG Jamra qui s’est engagé dans ce dossier en tant que partie civile avec d’autres organisations comme Amnesty, AJS et DAFA DOY nous affirme avoir parlé au père de la dame. Ce dernier lui a confié que sa fille est à l’abri du besoin. D’ailleurs, trois de ses sœurs sont à l’étranger. L’une d’elle est avocat en France. Il y en a une qui est aux Etats Unis et l’autre est au Canada. Pour dire que le problème est plus complexe qu’il ne parait. C’est pour cette raison, nous explique monsieur Gueye, que le commissariat de Dieuppeul a laissé repartir la présumée voleuse après que son paternel a montré aux enquêteurs son dossier psychiatrique.
Les organisations de la société civile citées si haut ont demandé au père de la dame de laisser le dossier entre leurs mains. Elles affirment qu’elles vont se charger de chercher un avocat et vont payer toutes les charges. Pour Jamra, Amnesty, AJS et DOY NA l’heure est venue de mettre hors d’état de nuire ceux qui se font justice tout seul au lieu de recourir aux services compétents.
Aux dernières nouvelles, deux des présumés agresseurs ont été arrêtés par la police.
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