Le mouvement de la société civile Urgences Panafricanistes a tenu ce mardi une dernière séance de révision en vue des préparations du bac dans le cadre du programme SOS Éducation. Pour rappel, SOS Éducation éducation, créée il y a 4 ans, vise à accompagner les élèves en classe d’examen pour augmenter leurs chances de réussite. L’organisation justifie une telle initiative par le fait que l’école du Sénégal est dans une crise cyclique depuis plusieurs année avec un taux d’échec de 60% environ. Échec qui pourrait certes se justifier par l’incapacité de l’état à fournir et créer les conditions pour un enseignement de qualité et égale pour tous. « Aujourd’hui encore, des d’élèves apprennent dans des abris provisoires, souvent les pieds trempés, ou parfois assis par terre parce que n’ont ni chaise ni table pour écrire. Cette injustice sociale n’est autre que la conséquence de la mal gouvernance d’une élite politique corrompue et peu soucieuse des conditions de vie de ses populations.
Mais, nous devons aller en profondeur. Dans le fond, l’école Sénégalaise doit être changée.
Des changements doivent être apportés à travers la langue française qui en est un frein, à travers les modèles, ces grands hommes qui nous sont présentés comme références, à travers le contenu des programmes de façon général. En vrai l’école actuelle, n’est qu’une continuité de l’école des otages : elle est un instrument d’assimilation de notre peuple ! C’est pourquoi nous devons DÉCOLONISER notre système éducatif.
La renaissance Africaine passera inéluctablement par la reappropriation de son éducation. Une éducation décomplexée et propre à son identité Socio Culturelle », peut-on lire dans la note envoyée à senefil.com.