Le Bureau Exécutif National du Syndicat des Travailleurs de la Justice a décrété 48 heures de grève renouvelables couvrant les jeudi 16 et vendredi 17 juillet 2020. Les travailleurs de la Justice viennent de boucler un mois de grève et se disent plus que jamais déterminés à mener le combat de la vérité et du droit pour la Justice et la dignité. Ils rappellent que le fond de la crise n’est rien d’autre que le dessein du Ministre de la Justice qu’ils accusent de s’en prendre aux acquis des travailleurs de la Justice en représailles aux critiques que le SYTJUST a publiquement formulées à son encontre à l’effet de l’inciter à mettre en œuvre les réformes qu’il a trouvées en place, clé en main. Cette situation conflictuelle est, selon eux, un terreau propice au torpillage des faucons du Ministère de la Justice contre les nouveaux acquis des militants du SYTJUST.
En effet, renseignent les syndicalistes, après avoir suggéré au Ministre la remise en cause des droits des
travailleurs de la Justice et la radiation du Secrétaire général du SYTJUST, ces saboteurs viennent de proposer une nouvelle impertinence au Ministre. Celle-ci consiste à initier des gendarmes et des agents de l’administration pénitentiaire au métier de greffier au Centre de Formation judiciaire (CFJ) pour pallier le dysfonctionnement du service public de la Justice.
