A l’audience de ce jeudi 30 mars, les avocats de ousmane sonko ont été privés de leur droit de prendre la parole les derniers et de leur droit de déposer les certificats médicaux attestant de l’incapacité temporaire de leur client, s’offusque Ciré Clédor Ly. Le tribunal a aussi refusé de donner acte à la défense pour qu’il soit constaté cette violation flagrante de la loi, ajoute la robe noire dans une note transmise à senefil.com.
« La défense de monsieur sonko n’avait d’autre choix que de quitter la salle et marquer son refus de collaboration avec une justice qui ne se prive pas d’accepter de tenir un procès lorsque l’État lui présente par la force et la violence un citoyen justifiable qui n’était pas tenu légalement de déférer à la convocation, et qui par ailleurs ne se gêne pas des violations des droits élémentaires de la défense », s’insurge le conseil du maire de Ziguinchor. Pour lui, le comportement de l’État du Sénégal qui a décidé de porter atteinte aux droits civils et politiques de monsieur sonko avec une brutalité inconsidérée exercée sur un Avocat notamment le confrère Branco, interpelle tous les Avocats de la planète et constitue une nouvelle attaque à l’exercice de la profession et au droit de tout citoyen de se déplacer d’un État à un autre lorsqu il n’existe aucun obstacle légal admissible.
