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Poursuites contre Aliou Sané: 5 organisations de la société civile s’érigent en bouclier

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Elles sont cinq à s’indigner des poursuites judiciaires contre le coordonnateur du mouvement Y’en A Marre et vice-coordinateur de la plateforme F24, Aliou Sané. Il s’agit de « La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), le Think Tank AfrikaJom Center, Article 19/Afrique de l’Ouest et Amnesty International Sénégal ».

Dans un communiqué parvenu à la rédaction, ces organisations des droits de l’homme sont vivement préoccupés par l’appel interjeté par le procureur de la République contre la décision de mise en liberté provisoire accordée à Aliou SANE, leader du mouvement Y en a marre.

Elles considèrent que l’Appel du procureur de la république près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar contre l’ordonnance du juge d’instruction du Deuxième cabinet qui sera examiné demain constitue un harcèlement contre Aliou Sané.

« Nos organisations dénoncent le harcèlement judiciaire contre M. Aliou Sané ainsi que les demandes d’ouverture d’informations judiciaires contre des personnes pour des délits qui auraient dû être jugés en flagrant délit » lit-on dans le communiqué.

Elles demandent l’abandon des poursuites judiciaires contre M. Aliou Sané ainsi que toutes les personnes détenues pour avoir exercé leur droit à la liberté d’opinion et d’expression et leur droit de réunion pacifique ; des droits garantis par la Constitution et des traités régionaux et internationaux de droits humains dont l’Etat du Sénégal est partie, notamment la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques.

Pour rappel, Aliou Sané a été interpellé le 29 mai dernier à la Cité Keur Gorgui à alors qu’il tentait de rejoindre d’autres personnalités politiques et de la société civile pour rendre visite au leader du parti PASTEF, Ousmane Sonko. Il a été placé en garde à vue et déféré au parquet et poursuivi pour « actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou entrainer des troubles politiques graves et actions diverses ». Il a été ensuite inculpé par le juge d’instruction du deuxième cabinet, avant d’obtenir une liberté provisoire.

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