Lundi 9 août dans la matinée, à la suite de la découverte du corps sans vie de Penda Kébé âgée de 24 ans dans le canal de drainage des eaux sis au quartier Djibock, non loin du lycée El Hadj Oumar Lamine Badji, beaucoup avaient évoqué la thèse du meurtre avec préméditation. Elle se confirme. Et c’est le petit ami de la victime qui la certifie davantage. Car, il s’est livré lui-même à la police, dit-on, pour leur expliquer comment feue Penda Kébé a perdu la vie en tombant dans le canal. A.D, âgé de plus de trente ans et originaire du centre-Est du Sénégal, a accepté d’accompagner les agents du commissariat central de Ziguinchor sur les lieux du drame pour les besoins de la reconstitution des faits. Sur place, le conducteur de moto tricycle a fait savoir aux enquêteurs qu’il était bel et bien avec la victime au moment des faits, c’est-à-dire, lorsque la jeune dame a trébuché et est tombée dans le canal.
Cependant, il s’est empressé d’ajouter qu’il avait tenté sans succès de la sauver mais n’a pas pu du fait de la profondeur du canal. Aussi, a-t-il informé aux éléments de la police nationale que sa petite amie est décédée par noyade. De plus, informe-t-on, le présumé meurtrier a insisté devant les enquêteurs sur la thèse de l’accident qui, selon lui, a conduit à la mort de feue Penda Kébé. Dans ses dires, une question essentielle a retenu l’attention des enquêteurs. Pourquoi A.D n’a pas fait appel au voisinage ou encore alerté les sapeurs-pompiers s’il voulait réellement sauver sa petite amie ? Aucune réponse de la part de celui qui est considéré par la police comme le suspect principal dans cette affaire. Ce dernier dit être rentré juste après cet incident laissant seule Penda Kébé dans les eaux du canal de Djibock. Pour l’heure, l’enquête n’est pas encore bouclée. Mais, A.D reste à la disposition de la police nationale qui veut élucider ce drame.
Le soleil.sn