Le 17 novembre a été une dure journée pour Ousmane Sonko. Le leader de Pastef a essuyé deux revers successifs. La cour suprême a cassé le verdict du président président du tribunal d’instance de Ziguinchor qui demandait sa réinscription sur les listes électorales. Auparavant, la Cour de justice de la Cedeao a jugé que la justice sénégalaise n’a pas foulé du pied ses droits et a estimé que son parti a été dissout de bon droit. Deux verdicts qui amoindrissent un peu les chances du maire de Ziguinchor de participer à la présidentielle de février 2024. Celles-ci sont maintenant presque nulles. Alors que l’appel à manifester n’a pas été suivi d’effet. Seules quelques rassemblements ont été notés et ils ont été vite maîtrisés par la police. On se demande donc comment l’ancien inspecteur des impôts pourrait se sortir de cet engrenage. Ainsi, c’est son avenir politique qui devient incertain.