Dans les foyers de travailleurs migrants en France, les facteurs de décès s’accumulent : vulnérabilité, promiscuité, maladies chroniques, renonciation aux soins… Face à cela, la réponse des bailleurs et des pouvoirs publics français a été tardive et lacunaire, constate mediapart. Le journal a appris par l’intermédiaire d’Aboubacar Diallo, le délégué du comité de résidents d’un foyer de travailleurs migrants à Saint-Ouen, géré par l’Association pour le développement des foyers (Adef), la mort de Samba Top, le délégué du foyer des Grands-Pêchers à Montreuil. Le défunt avait de gros problèmes de santé, indique la même source.
Les foyers de travailleurs migrants proposent un hébergement à durée indéterminée comportant généralement des locaux privatifs meublés ou non et des locaux communs affectés à la vie collective.
Ces établissements s’adressent aux travailleurs immigrés vivants seuls, quel que soit leur âge, d’origine étrangère en situation régulière et exerçant une activité professionnelle.
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