-JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT 2021
A l’instar de la communauté internationale, nous célébrons la journée mondiale de l’Environnement ce jour 05 juin 2021.
Les constats dégradants de notre environnement font légion pour être soulignés comme des thèmes dans l’actualité à l’exemple de la ville de Rufisque souvent agressée par le non respect des procédures d’intervention dans toute circonscription selon le principe 10 de la Déclaration de RIO 1992 sur l’environnement et le développement durable qui précise que la meilleure façon de traiter les questions e l’environnement est d’assurer la participation de tous les citoyens concernés au niveau qui convient.
Au niveau national , selon le principe 10 , chaque individu doit avoir dûment accès aux informations relatives à l’environnement que détiennent les autorités publiques y compris aux informations relatives aux substances et activités dangereuses dans leurs collectivités locales et avoir la possibilité de participer aux processus de prise de décision .Les Etats doivent faciliter et encourager la sensibilisation et la participation du public en mettant les informations à la disposition des populations . Un accès effectif à des actions administratives et judiciaires notamment des réparations et des recours doit être assuré.
Comment justifier la non implication de la ville de Rufisque et l’exclusion des parties prenantes de la société civile écologiste dans les commandes de travaux d’assainissement des canaux à ciel ouvert dont ceux exécutés dans celui dénommé canal d l’Ouest de son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la république avec tous les programmes et des projets Environnement & assainissement, d’une part ;
et d’autre part , pour le cas des études d’exploration et d’exploitation du pétrole et le gaz par les sociétés exploitantes de Rufisque Offshore qui ne se sont jamais présentées dans le conseil municipal pour bénéficier d’une délibération des études d’impacts environnementaux ?
LE PACTE MONDIAL DE L’ENVIRONNEMENT, UNE REPONSE AUX PROBLEMES DE NOTRE ENVIRONNEMENT .
Le pacte mondial de l’environnement fondé sur deux principes sources , un Droit et un Devoir : le droit à un environnement sain et le devoir de prendre oin de son environnement, le droit des êtres humains à l’égard de l’environnement ne va pas sans un engagement de sa responsabilité vis-à-vis de la Nature . Il en découle une série de principes dérivés aujourd’hui largement connus : –
– Devoirs de prévention ’ou de réparation des atteintes à l’environnement,
– Droit à l’information ou de participation à l’élaboration des décisions environnementales, ou encore
-Droit d’accès à la Justice climatique
L’ adoption du pacte mondial de l’environnement est la seule réponse à l’interpellation du monde en pleine crise où les niveaux d’alerte de la dégradation effleure plus d’un 1°, 52 C° vers pour atteindre 2° C° au plus si rien n’est fait .
Pour rappel des actions sont attendues depuis que les rideaux sont tombés de RIO 92 Environnement et Développement , à RIO +20 , 2012 , conférence internationale sur le développement durable processus de définition des objectifs du développement durable avec les dix sept objectifs des ODD et les 169 cibles de transformation structurelle de notre monde .
Les évaluations ont été décevantes lors de la 21 ème conférence des parties Cop 21 de Paris portant sur les engagements internationaux jusqu’aux rencontres de Marrakech Cop 22 en passant avec un accord international des pays industrialisés, coupables du dérèglement climatique avec à leur actif , la dette écologique vis-à-vis des pays -tiers où le verbe continue de dominer l’action tant attendue pour ne pas dire absence de volonté politqiue.
Il est important et même urgent d’évaluer cet accord conjugué avec la participation inclusive aux décisions de cogouvernance de toute la dynamique de la société civile du fonds vert et de la justice climatique dont les mouvements Ecologistes et des Partis des Verts mondiaux .
Le Pacte Mondial de l’Environnement nous impose de nouvelles approches de mobilisation qui s’exécutent par des stratégies de contraintes opérationnelles et systématiques que doivent subir nos gouvernements pour que le maintien de la hausse des températures soit effectif de 1,5° C° à moins de 2°- C° et pas plus.
– Les Responsables de la destruction contrôlent le monde et ses richesses
Dans un contexte où les multinationales s’engagent dans une course effrénée de profits au risque de détruire la planète ,nous pensons pas que le problème du climat ne soit pas résolu par les différents accords avec les engagements de Paris depuis 2015 où 195 pays signataires dans cette planète que nous partageons en deux camps d’une part celui des pollueurs-payeurs – destructeurs de l’environnement
et d’autre part ; le camp des victimes des dégradations de la nature, les menacés des érosions et les avancées de la mer à l’exemple de Diokoul , Rufisque , Mbao , Bargny , Guet-Ndar , Sendou Kafountine , Abénée , Djembéring créant des inégalités sociales .
Contrôle de la dette écologique,
Les pays industrialisés contrôlent les institutions financières internationales comme la banque mondiale avec d’autres structures et orientent les investissements vers le financement de projets destructeurs de notre environnement et les communautés locales qui augmentent la pression sur les pays du Sud.
L’accaparement des terres , des océans et les ressources naturelles , la pêche industrielle, le commerce mondial ,l’exploitation pétrolière par une minorité dont 1% possède la moitié des richesses du monde constituent les bases d’illégalité des rencontres internationales pour légaliser les illégalités des accords transpacifiques et transatlantiques portés par la banque mondiale.
Considéré comme le mécanisme contraignant des parties prenantes à la mise en œuvre des engagements internationaux pour la protection de notre environnement , le pacte mondial de l’environnement est une référence pour le Sénégal.
Au nombre des pays non annexés, le Sénégal se doit de transférer la dimension « Assainissement « et de la gestion des déchets aux collectivités territoriales pour appuyer la restauration des voiries et les services communaux face aux désastres constatés dans des villes comme Thiès , St-Louis – Diourbel Louga , Fatick , Kaolack ; Ziguinchor et enfin Rufisque etc….
Cette dimension inclusive des collectivités territoriales au profit des populations locales constitue l’assurance que les pauvres n’augmentent pas leur empreinte écologique en respectant l’espace écologique dans la gouvernance des conseils de quartiers qui contribuent au statut de l’habitant ainsi qu’ à l’expression des besoins des habitants dans l’environnement sain et durable et au budget participatif . .
Il est important de répondre aux problèmes que posent les pollueurs qui contrôlent la dette écologique par des mécanismes élaborés en leur faveur de se servir des pays pauvres pour acheter des quotas d’émission de gaz à effet de serre par le moyen du crédit -carbone en contribuant aux financements des projets de reboisement dans les pays –tiers ,
Comment inverser la tendance et soutenir les populations locales pour qu’elles puissent décider par elles-mêmes de l’exploitation et de la gestion des ressources naturelles ?
Contraindre le gouvernement à transférer aux collectivités territoriales la gestion des résiliences et les fonds Verts du Climat , la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité des populations locales .
Pour la première fois dans l’histoire des conférences des parties prenantes « COP » la directive sur la sécurité alimentaire et la nutrition a été mentionnée dans le préambule de l’accord de Paris.
Face à cette menace permanente les écologistes se mobilisent en ordre de bataille dans le seul but d’assurer le suivi-contrôle et l’évaluation de la mise en œuvre des différents accords qui ne rencontrent pas l’adhésion des collectivités territoriales , les portes d’entrée pour les résiliences et la prise en compte de la vulnérabilité des communautés dépendant de leur circonscription territoriale de leur compétence .
C’est aujourd’hui que les gaz à effet de serre doivent diminuer pas dans cinquante ans et il faut compenser la pollution plutôt que la réduire !
– Reconnaissant le besoin d’agir rapidement et de manière significative pour protéger les infrastructures mais surtout les populations notamment les plus vulnérables et assurer le développement résilient des communautés côtières pour améliorer leurs conditions de vie et leurs moyens de subsistance,
– Rappelant que les changements climatiques risquent de se traduire en Afrique par l’augmentation des risques de dégradation des établissements humains , les infrastructures et les conditions de vie des populations du fait de la plus grande fréquence et de l’intensité des événements exceptionnels météo-marins ;
– Rappelant la fragilité et la diversité du littoral tant en matière de dynamique et des ressources naturelles qu’en matière de menaces et de risques ,
– Soulignant que ma croissance également économique du littoral nécessite la protection du capital naturel marin et côtier qui est à la base d’une telle économie et qui crée environnement favorable à sa croissance.
-COHABITATION PECHE –PETROLE & GAZ
Dans ce monde en pleine crise , nous demandons à l’Etat de développer une vision commune pour renforcer la résilience du littoral face aux défis naturels anthropiques et aux changements climatiques, promouvoir une économie bleue , encourager la croissance durable et résiliente,
– Mettre en place ou renforcer les cadres d’échanges et de collaboration entre les acteurs politiques, les acteurs non étatiques , les scientifiques avec les différentes parties prenantes dont les autorités traditionnelles de la diplomatie culturelle et cultuelle du dialogue social et territorial en vue d’une amélioration de la gouvernance de l’environnement marin et côtier – Le Sénégal à l’ère de l’exploration et l’exploitation pétro-gazière connait une avancée significative dans les activités pétrolières et gazières depuis les découvertes des gisements des ressources offshores de la façade maritime du nord Saint–Louis –Kayar- et du sud Rufisque- Palmarin ( Iles du Saloum).
Face à une nouvelle émergence des industries pétrolières et gazières ; les collectivités territoriales , maritimes et littorales ,à l’exemple de St-Louis- Cayar- Rufisque- et les îles du Saloum via Palmarin et Sangomar sont dans l’obligation mutualiser des programmes de gestion des risques et des catastrophes , de prévention des populations et de leur protection
Ces programmes sont globalement à leur environnement de manière participative et inclusive par la mise en place des cadres consultatifs de concertation et de citoyenneté à l’horizon 2023 selon le calendrier d’exploration et d’exploitation du pétrole et le gaz au Sénégal .
-Considérant la priorité d’une stabilité sociale pour la gouvernance des importantes ressources halieutiques compte-tenu de sa dimension socio-économique et de l’abondance de la biodiversité marine et côtière, l’Etat s’est engagé à une gestion optimale de ses activités pétrolières et gazières pour garantir la maitrise des impacts potentiels négatifs sur les écosystèmes et les populations directement ou indirectement dépendant ou exposées.
Dans un contexte marqué par les crises sanitaires, économiques et financières , la contribution de revenus de l’exploration et l’exploitation
pétro-gazière dans la fiscalité le financement , la formation et le foncier pour un investissement rentable des collectivités territoriales , littorales
maritimes et impactées constituent un capital énorme comme le fonds souverain , pour les compensations et des indemnités sociales communautaires aux acteurs de la pêche et aux populations en général.
De la transparence garantissant les droits des communautés impactées découlant d’autres mesures de Distribution des Revenus Tirés de l’Exploitation des Ressources Naturelles aux Collectivités Territoriales de par les principes et les normes permettant de lutter contre les impacts environnementaux et sociaux des activités extractives sans exclure :
Les études d’impact environnemental et social
Indemnisation des propriétaires fonciers locaux
Les règles de Contenu-Local
Infrastructures partagées
Fonds de développement communautaire et autres fonds de type de responsabilité sociétale des entreprises
-FONCIERS ET LES IMPACTES ET SINISTRES DU LITTORAL –
Constatant les faits relevant des décisions de l’Eta du Sénégal portant sur la création des résiliences de délocalisation et de relocalisation des populations riveraines , littorales et maritimes par le décret 2008-197 du 04 mai 2008, précédé par le Décret 2005-114 du 21 novembre 2005, lettre confidentielle n° 20/Conf/A /TH suite au rapport n° 27/2006/IGE et la spéculation foncière du TF 147/DP, il est établi que l’urgence est d’agir pour rétablir la Vérité……
La construction des résiliences par la délocalisation des populations victimes de l’avancée de la mer, les érosions côtières et de l’avancée de la mer à Mbao département de Pikine et à Diokoul Rufisque –Ouest ainsi que les communautés riveraines de Bargny -Sendou- Miname s’est heurtée à un détournement des objectifs et des biens sociaux de foncier de recasement des victimes des collectivités territoriales par le faux , usage de faux et faux en écritures publiques.
Impliquant pour Rufisque, l’association de Diokoul Développement « ADD » et pour Mbao par l’administration communale sortante de 2009 sur l’ensemble des superficies affectées de Deni-Biram et de Ndiékhérat , la complicité agissante de l’administration domaniale reste au centre d’état de concussion et co-action dans la commission des infraction au préjudice des populations des collectivités territoriales maritimes toujours exposées aux risques et aux catastrophes du littoral.
Pour conclure , nous proposons les recommandations suivantes :
Promouvoir ou appuyer le renforcement des capacités de gestion et des formations à la communication et la sensibilisation des acteurs intervenant dans les activités petro-gazières Offshores ,
Renforcer la dimension participative et inclusive des collectivités territoriales littorales et maritimes ainsi que les acteurs des organisations non gouvernementales de la société civile écologique et éco- citoyenne de défense des droits des populations des plateformes et associations de l’Environnement- Ecologie – ressources Offshores et les organisations professionnelles de la pêche au niveau de chaque localité concernée.
Ecologistes en ordre de bataille pour un environnement sain et durable
Dans le souci d’asseoir une dynamique unitaire dans la défense des intérêts communs , il est important de créer une solidarité agissante dans une dynamique unitaire pour garantir les intérêts des parties prenantes dont les Collectivités Territoriales , les populations et les acteur impactés de Saint -Louis- Kayar- Rufisque -Palmarin impliquant les écosystèmes , le poumon de biodiversité des iles du Saloum. ‘
A l’attention des sociétés exploitantes , il est attendu la construction des plateaux médicaux des standards internationaux dans les collectivités territoriales impactées et les conditions de reconversion des acteurs de la pêche dans les métiers du pétrole et du gaz dans les objectifs de promouvoir les emplois de la main d’œuvre locale qualifiée
Et pour les questions foncières en proposant le maintien de la vocation agricole et horticole de la zone d’agriculture péri- urbaine de Diamnadio à son Excellence Monsieur le Président Macky SALL dans le but d’atteindre les objectifs de création des emplois des jeunes et des femmes , nous demandons à l’Etat de procéder à l’annulation des nouvelles immatriculations cadastrales « NICAD » de Mamour Diallo et consorts dans l’ensemble du périmètre des mille cinquante hectares du TF 2374/R .
Pour l’église catholique et la communauté musulmane de Diokoul à Rufisque , il est demandé à l’Etat de réclamer à l’association pour le développement de Diokoul « ADD » la restitution des périmètres affectés au cimetière chrétien de Diokoul Wague et au cimetière musulman de Diokoul kao.
– JUSTICE CLIMATIQUE POUR LES VICTIMES DU LITTORAL
Comment expliquer que des personnes s’enrichissent sur la misère des populations victimes de l’avenacée de la mer , l’érosion côtière et du climat ?
Pour ces motifs évoqués de délinquance foncière d’atteinte et d’agression morale et sociale à la fois , l’Etat , le Gouvernement particulièrement la justice doivent s’auto- saisir pour rétablir les sinistrés et victimes dans leur droit.
Enfin pour les populations de Mbao , la commune est attendue à prendre toutes ses responsabilités à user des voies et des moyens pour la restitution des périmètres des zones de Ndiékhrat et de Deni Biram Ndaw pour une contenance de 97 hectares affectés aux sinistrés et victimes de l’avancée de la mer.
ON NE CHANGE PAS LE CLIMAT MAIS LE MODE DE GESTION DU CLIMAT !
LE POOL ECOLOGIE- ALTERNATIVES SOCIALES ET SOLIDAIRES
05 JUIN 2021
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