Directeur des établissements publics de santé (hôpitaux), Ousmane Dia reconnaît que les autorités sont conscientes des difficultés dans lesquelles se trouvent les structures de santé. Mais, à son avis, il y a un fort engagement de ces dernières par la mise à niveau des structures hospitalières. « D’abord, il y a la revalorisation de leur budget de fonctionnement et d’exploitation. Ensuite, il y a un retour du budget consolidé d’investissement », a-t-il expliqué dans un entretien accordé à L’Obs. Poursuivant, il a renseigné que depuis 2005, la dette hospitalière tournait autour de 27 milliards de francs CFA et, elle a été épurée. Mais malheureusement, signale-t-il pour le regretter : « elle s’est reconstituée à cause de la Covid-19. Les hôpitaux ont perdu près de 14 milliards de francs CFA de recettes directes, en un an. Il faut savoir qu’en moins de dix ans, l’Etat a investi près de 140 milliards dans les établissements publics de santé en subvention de fonction, et près de 70 milliards de francs CFA en subventions d’investissements ».