Bassirou Diomaye Faye a confirmé ce jeudi les dires d’Ousmane Sonko qui avait annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. Aussi, le président l’a conforté concernant la prochaine traque des biens présumés mal acquis. Seulement, en même temps qu’il confirmait son premier ministre, notre président s’est dédit concernant la date de la tenue de la déclaration de politique générale.
Ceux qui croyaient qu’Ousmane Sonko allait se plier à la date du président de la République ont déchanté. C’est plutôt le président qui a pris à la lettre le jour annoncé par son premier ministre pour la dissolution de l’Assemblée. Les désormais ex députés ont actuellement d’autres chats à fouetter que de faire tomber son gouvernement. L’assemblée nationale a en effet été dissoute par le président de la République ce 12 septembre. Sonnant le glas de la rébellion des députés de Benno Bokk Yakaar. Ainsi c’est Ousmane Sonko qui a eu le dernier mot.
Le problème est Bassirou Diomaye Faye avait entre temps retenue du 13 septembre pour cet fameux exercice. Étant une institution, les plus optimistes ne désesperaient de voir le chef du gouvernement se présenter devant les élus du peuple aujourd’hui pour faire sa déclaration de politique générale. D’aucuns ont estimé que c’était une obligation morale vu l’importance qui doit être accordée à la parole du président. Mais maintenant ils ont compris qu’Ousmane Sonko est le maître du jeu. Ses paroles comptent même plus que celui du président de la République. D’ailleurs, les annonces c’est lui qui les a faites. Le chef de l’État semble de satisfaire de cette situation au détriment de sa crédibilité.
