La maladie est présente au Sénégal. Un troisième cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo a été décelé à Dakar. «Ce qui place le Sénégal en situation d’épidémie, c’est que ces dernières années, de façon régulière, des cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo sont notifiés au niveau du pays et sont suivis. Et c’est dans ce cadre que le Centre des opérations d’urgences sanitaires a été activé depuis le 28 avril dernier».
Il faut noter que la pathologie est une maladie à déclaration obligatoire. C’est d’ailleurs ce qui a justifié que le Sénégal a non seulement communiqué sur la situation, mais a activité la cellule de crise depuis le premier cas. Joint au téléphone par Seneweb, le docteur Boly Diop, épidémiologiste, confirme l’information et explique que le malade est interné à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye depuis lundi dernier. Il a été détecté après la fête de Tabaski. Il invite les populations à la prudence et au respect des mesures édictées par le ministère de la Santé, en ce qui concerne la prévention.
Il faut rappeler que le premier cas, qui a été détecté le 21 avril dernier, a malheureusement rendu l’âme. Le deuxième cas a été recensé à Dahra (centre du pays) et a survécu.
La Crimée-Congo est une maladie contagieuse due à un virus transmis par des tiques. Elle provoque des flambées de fièvre hémorragique sévères. La létalité peut aller de 10 à 40 %. Elle peut sévir à l’état endémique dans certains pays ou régions, selon une fiche technique de la Direction générale de la Santé publique.