Le président de la République a fait face face à la presse ce jeudi 22 février. Une rencontre au cours de laquelle il a été interrogé sur la tenue de la présidentielle. Mais Macky Sall n’a pas donné de date. Il a juste dit que son mandat se termine le 2 avril et qu’il transmettra le pouvoir le moment venu. Seulement, le problème est que le Sénégal ne risque pas de voter avant ce jour. Pour cause, le chef de l’État a réitéré son intention de fixer une date pour la tenue de la présidentielle après le dialogue auquel il a appelé la classe politique. D’après le chef de l’État, le jour du scrutin sera fixé si les acteurs politiques arrivent à trouver un consensus au cours de ces concertations. Le cas contraire, Macky Sall promet que c’est le conseil constitutionnel qui aura le dernier mot. En tout cas, il a affirmé qu’il ne veut pas rester à la tête du pays au-delà du 2 avril même si l’article 36 de la constitution alinéa 2 dit que le président remet le pouvoir à son successeur. Ce qui veut dire que la vacance du pouvoir est interdite. Ainsi, même s’il refusait, Macky Sall pourrait être contraint par les sept sages à continuer de diriger le pays en attendant que son successeur soit connu. Le président de l’assemblée nationale peut également assurer cet intérim. Actuellement, ces deux scénarios sont possibles. En attendant, c’est le flou total.