Lorsqu’un journaliste du groupe Sud communication a été interpellé par la gendarmerie, ses confrères sont montés au créneau. Il le fallait bien puisque à un moment aussi important dans la vie d’une nation, la presse doit jouer un rôle de sentinelle.
Au Sénégal, les journalistes ont pour habitude de donner les résultats bureau par bureau. Ainsi, avant la fin de la proclamation des résultats, l’opinion peut se faire une idée du verdict des urnes. L’exercice est risqué. Les résultats de quelques bureaux de vote ne sont pas suffisants pour faire un pronostic. Même si cela est crucial pour décourager toute personne qui tenterait de manipuler le suffrage des sénégalais. Que dire donc lorsque une partie de presse est accusé d’avoir un parti pris?
Le pôle des quatre de l’opposition est remontée contre la presse. Il est vrai que tous les journalistes ne sont pas logés à la même enseigne. Il est reproché à certains de nos confrères d’avoir privilégiés la retation des résultats favorables au régime. Pire, certains sénégalais le pensent. À chaque fois que des groupes de presse sont cités dans ce type d’affaire, Gfm est bien représenté. Cette fois-ci c’est la Rfm qui est passé à côté de la plaque.
