Sommes nous tous égaux devant la loi? Beaucoup de sénégalais répondent à cette question par la négative. Le traitement de l’affaire Hiba Thiam pourrait leur donner raison. Par contre, il est trop tôt de le dire.
L’enquête qui a fait oublier aux sénégalais le coronavirus durant quelques instants n’en est qu’à ses débuts. Même si, il y a certains faits qui ne plaident pas en la faveur de ceux qui sont censés faire respecter la loi. Tout le monde a été choqué de voir le traitement qu’ils ont réservé aux jeunes téméraires qui se sont aventurés dans les rues au delà de 20 heures. Un exemple typique de l’application de la loi dans toute sa rigueur. C’est normal donc que l’opinion s’attende à ce que les gosses de riche ne bénéficient pas de traitement de faveur. Ainsi, elle pourra se dire qu’au moins tout le monde est mis sur le même pied.
Il est permis de rêver. L’espoir fait vivre. Néanmoins, les exemples de justice à deux vitesses font foison dans ce pays. Il suffit d’avoir un bon avocat pour plaider sa cause. Dans le pire des cas, il pourra nous trouver une bonne chambre dans la prison dorée du cap manuel. Alors que, lorsqu’on est dans l’anonymat total, personne ne se soucie de nous.
L’anonymat! C’est cela le vrai danger dans un peuple « policé ». Il faut donc se dire que rien n’est acquis même si c’est écrit noir sur blanc. Il y a toujours une lutte à mener. C’est pourquoi les personnes engagées ont toute notre attention.
A condition que leur combat reflète nos idées et aspirations.
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Omar Ndiaye nouvelhorison.sn
