L’impensable s’est produit au Gabon. Le président Ali Bongo a été victime d’un coup d’état alors qu’il était déclaré gagnant à l’issue de la présidentielle. Un putsch qui a mis fin à un règne sans partage d’un clan, le fils ayant succédé au père. Un nouveau départ pour ce pays d’Afrique de l’est qui est très riche mais dont la majeure partie de la population vit dans la pauvreté. C’est à l’image de ce qui s’est passé dans d’autres nations du continent où des chefs d’état ont été évincés par des militaires. On peut citer le Mali, le Burkina et dernièrement le Niger. Au Gabon, la nouvelle a été bien accueillie par la population. Alors que l’opposition qui pense qu’elle a gagné a demandé aux militaires de publier les vrais chiffres qui font d’elle le vainqueur de ces élections générales. L’armée a fait fi. On se dirige donc vers l’annonce d’une période de transition. Il reste à savoir jusqu’à quand elle va durer. Le virus du pouvoir a fait succomber beaucoup de putschistes qui sont devenus pires que ce qu’ils combattaient. Mais pour le moment c’est plutôt un sentiment d’espoir qui a envahi le peuple gabonais qui voit souffler dans ses terres fertiles un vent de renouveau.