Certains diront que c’est Macky. Il a une part de responsabilité puisqu’il aurait pu faire autoriser le rassemblement de ce vendredi. L’opposition n’est pas aussi exempte de tout reproche. En fait, je me dis que ni l’une ni l’autre partie ne vaut plus la peine maintenant que j’aille glisser un bulletin dans une urne. C’est pour éviter d’avoir à l’avenir des mains tâchées de sang. Nos politiques, toutes obédiences confondues, nous ont montré qu’ils ont prêts à marcher sur des cadavres pour aller au palais ou y demeurer. Mais ce que je crains le plus c’est qu’un jour certains s’en prennent à des français résidant sur notre territoire. Ainsi, on donnera à l’hexagone l’occasion de pouvoir intervenir pour protéger ses ressortissants au Sénégal. Un pas a été déjà franchi puisqu’il y a des stations Total qui sont prises pour cibles. C’est comme ce qui s’est passé en Ukraine où des pro-russes ont été pris pour cibles. Voilà la conséquence aujourd’hui. Zelensky se rend compte que même si ses motivations sont nobles, lui et ses soutiens ne s’y ont pas pris de la bonne manière.
Nous avons donc des raisons d’avoir tous peur. Macky Sall est obnubilé par le pouvoir. Même s’il le dit pas, il pense à un troisième mandat. Quitte à mettre le pays sens dessus dessous. En face, il y a une opposition irresponsable. Sonko a, en quelque sorte, légitimé les attaques contre la presse même s’il dit les condamner. Puis, il a aussi menacé l’hexagone comme s’il justifiait le saccage de stations Total. Qui ose le dire? Même ces confrères qui font la grande gueule sur les réseaux sociaux évitent de s’aventurer sur ce terrain. En fait, comme j’avais eu à le relever lors des événements de mars, une dictature peut en cacher une autre.
Voilà, j’ai dit ce que j’avais sur mon coeur meurtri à cause de la mort de ces jeunes partis à la fleur de l’âge. Sans que le chef de l’État ne daigne s’incliner sur leurs mémoires.
Al farokh
