Jamais l’équipe nationale n’était aussi dotée par dame nature. Jamais le jeu des Lions n’a été aussi pauvre. Une équipe qui n’est même pas capable de cadrer un seul tir durant toute une mi-temps ou tout un match. Vous ne rêvez pas! Je parle de la première nation Africaine de Football. De plus, face à des équipes de seconde zone comme l’Eswatini ou le Congo.
Le constat est là, l’échec est patent. Au même moment, l’Algérie n’a pas fait de détail face au Botswana. Score sans appel de 5 buts à 0.
Et pourtant, le Sénégal n’a actuellement rien à envier au Brésil en terme de potentiel. Nous avons présentement les meilleurs joueurs de l’Afrique voir du monde. Cependant, vous avez beau remettre tous les ingrédients du monde à une femme, si elle ne sait pas cuisiner elle ne pourra pas vous servir un bon repas.
On aura beau amener tous les meilleurs joueurs du monde tant qu’on aura pas un coach expérimenté, nous n’aurons jamais les résultats escomptés.
Pire, l’équipe régresse de matchs en matchs. Aucune fluidité, aucun automatisme et aucune élaboration. Le coach est dépassé par les événements. Plus grave, non seulement il est plus que limité mais il n’écoute personne et n’en fait qu’à sa tête. Il oublie qu’il n’a jamais été entraîneur.
Il y a une différence entre être entraîneur et sélectionneur. Un entraîneur (d’un club) peut se permettre d’essayer et de réessayer des joueurs. Mais en équipe nationale, le Sélectionneur n’a pas ce luxe. Il doit obligatoirement prendre les 11 meilleurs et essayer de bâtir son équipe autour de ces 11. En cas de blessure, cumul de carton ou méforme d’un titulaire, il peut alors changer le ou les joueurs concernés mais pas comme le fait Aliou Cissé depuis qu’il est à la tête de l’équipe nationale.
Le principal problème de l’équipe se trouve au milieu car Cissé s’entête à vouloir jouer avec deux récupérateurs. Tant qu’il ne jouera pas avec une sentinelle Gana ou Mendy et deux relayeurs (Crépin et Pape Mactar Sarr), le milieu du terrain aura du mal à fonctionner comme il le faut. Dans tous les cas, un faux pas lors des éliminatoires du mondial sera sûrement la goute d’eau qui fera déborder le vase. A bon entendeur…
Moïse Rampino