L’opération de convoyage des denrées alimentaires en faveur des populations vulnérables, fortement impactées par les restrictions imposées pour les besoins d’une lutte efficace contre le covid-19, a été lancée par le Président de la République ce 11 avril 2020.
L’implication des forces de défense et de sécurité a créé un sentiment de confiance auprès de l’opinion quant à une bonne gestion des fonds importants dégagés ; parce ce qu’il est de coutume dans notre pays, à l’occasion d’actions de solidarité nationale, que par diverses manœuvres, les dons ne parviennent pas comme il se doit aux ayants droits.
Le Président de la République, en faisant une telle option montre qu’il a pris en compte les suggestions à lui faites à l’occasion des audiences accordées aux forces vives de la nation sur le combat engagé par notre pays contre la pandémie du covid-19.
Après avoir mobilisé plus de 1000 milliards pour les besoins de cette guerre, il est attendu de lui fondamentalement une posture de vigilance et de fermeté pour qu’aucun détournement ne soit possible à aucun niveau de la chaine de solidarité, allant de l’achat des denrées à leur arrivée à destination c’est-à-dire dans la marmite de chaque ménage.
Les multiples contraintes auxquelles les ménages sont confrontés du fait d’un contexte économique et social très difficile, la nécessité d’empêcher toute possibilité de détournement d’objectifs, du début à la fin de la chaine, justifient qu’on remette des denrées et non de l’argent.
Cette vigilance et cette fermeté commandent une composition des commissions de suivi et de mise en œuvre qui respecte l’inclusion et la transparence pour veiller à la cohérence, à l’équité et à la justice dans le choix des bénéficiaires.
Déthié Faye
Président de la
C.D.R/Fonk sa kaddu