Dans un document parvenu à Senego, l’ancien ministre, précise : « Comme vous pouvez le constater tous les journalistes qui ont été à la rencontre ont traité de manière équitable et juste les éléments à l’exception du journaliste de la RFM qui du reste n’a pas fait 5 mn dans la salle. Je n’ai jamais tenu de tels propos »
Précisions
Mieux, il poursuit dans le document « ça peut être la dernière législature du président. On ne sait jamais ce que demain sera fait. Ce qu’on sait c’est que c’est une législature qui va se réaliser en cours du deuxième mandat du président Macky Sall. On aura deux ans encore pour permettre au Président d’avoir une majorité à l’assemblée nationale. C’est important de ne pas mettre les charrues avant les bœufs et de ne pas neutraliser l’action gouvernementale qui est en train d’être fait. L’enjeu de ces élections c’est de confirmer ce qui a été fait et décidé par le peuple sénégalais. Le peuple ne peut pas être incohérent. Le peuple ne peut pas élire un président en 2019 en cours de mandat lui donner une majorité qui va constituer une entrave dans la mise en œuvre des politiques publiques. L’histoire nous dira qui va être candidat et qui va être président en 2024. Y a que les personnes comme le président ou d’autres qui peuvent déclarer leur candidature mais nous on est pas en cette phase là. Ce qu’on dit est qu’il restera deux ans après les législatives pour nous permettre d’avoir une majorité et ça le président le demande, le régime le demande. Mais aussi c’est un problème de cohérence politique on ne peut pas avoir un exécutif qui est là qui a été élu récemment en 2019 et avoir une assemblée nationale qui ne peut pas coopérer avec ce pouvoir législatif, ce pouvoir exécutif. Ca va être vraiment inconciliable. »