Les autorités maliennes ont annoncé l’arrestation de 49 militaires ivoiriens dans leur pays. Elles accusent ces détenus d’être des mercenaires et prévoient de les juger pour ces faits. La réaction d’Abidjan ne s’est pas faite attendre.
Alassane Ouattara a réuni dare dare son conseil de sécurité. Rencontre à la suite de laquelle les accusations ont été démontées pièce par pièce. Non sans demander la libération « des militaires en mission dans le cadre d’une opération des nations unies et qui devaient relever certains de leurs camarades ».
Une nouvelle affaire qui est venue tendre un peu plus les relations entre ces deux pays frontaliers. Les Maliens n’ont pas apprécié que des pays frères décident de les mettre sous embargo. Aujourd’hui il y a un sentiment de méfiance vis à vis de ces nations amies. Surtout que Bamako a décidé de rompre le contrat d’accord de défense qui le liait à la France lui préférant la Russie. Alors que la Côte d’Ivoire est un allié inconditionnel de la France qui a pris ses distances vis à vis du Kremlin à cause de la guerre en Ukraine. Ironie du sort, Poutine est aussi en train de voler à l’hexagone une ancienne colonie qui a gardé depuis l’indépendance des relations étroites avec Paris. C’est la même situation qui prévaut en Centrafrique. Ainsi, dans le continent africain, les Russes sont de plus en plus vus comme des libérateurs par les chefs d’État de pays qui connaissent une instabilité.
Il faut dire que les résultats parlent pour les soldats de Poutine qui ont notamment permis à la Syrie de Bachar el-Assad de rester toujours debout. L’État centrafricain a aussi récupéré des mains rebelles beaucoup de territoires qu’il avait perdus. Ce qui n’est pas de bonne augure pour la France qui voit d’anciennes colonies lui tourner le dos. Une défiance que beaucoup de leaders africains ont regretté. Peut être qu’ils n’avaient pas misé sur le bon pion!
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