Après nous être opposés à monsieur Frédéric valony directeur général de laborex Sénégal du groupe CFAO avec son projet de revenir sur les acquis du personnel de laborex Sénégal, voire même les retirer. Après avoir constaté la disparition de deux véhicules amortis qu’il avait vendu ,nous l’avons interpelé et n’avons pas de réponse satisfaisante de sa part. Nous avons jugé bon de saisir l’inspection régionale du travail pour signaler les manquements,violations des lois et règlements et dénoncer la remise en cause de nos avantages acquis.
A notre grand surprise, l’inspecteur a fermé les yeux sur l’article 4 de la convention collective nationale interprofessionnelle sur les avantages acquis et nous a renvoyé à des discussions en interne ce que nous avons refusé.
Après avoir introduit une demande d’autorisation d’une AG pour le jeudi 21 juin 2018, monsieur Frédéric valony directeur général de laborex Sénégal a refusé prétextant que nous allions vers un inventaire le samedi 23 juin après-midi en dehors des horaires normaux de travail à partir de 13heures et nous a refusé l’autorisation.
Alors nous avons organisé l’AG hors de l’établissement avec le personnel et huit des dix délégués de Dakar.
Les deux véhicules dont nous avons parlé devaient être cédés à des membres du personnel comme il était d’usage depuis plus de vingt ans. L’ un servait au transport du personnel et l’autre à la livraison des commandes de médicaments des clients. Ces véhicules disparus donc du parking ont été aperçus dans des parcs de ventes d’automobiles.
A partir de ce constat, l’assemblée a décidé de ne pas répondre à l’inventaire d’après-midi du samedi 23 juin et dimanche 24 juin parce que rien ne nous liait à l’entreprise pour les heures auxquelles monsieur Frédéric valony directeur général de laborex Sénégal voulait nous faire faire l’inventaire avec obligation.
Le travail à l’inventaire est payé à 10.000frs/pers et par jour et non obligatoire.
La décision de l’AG retenue et respectée, l’inventaire n’a pas pu se dérouler correctement à Dakar, kaolack, thiés et st Louis, seule l’agence de ziguinchor a pu faire l’inventaire.
Monsieur Frédéric valony directeur général de laborex Sénégal Sénégal introduit une demande d’autorisation de licenciement de six délégués parmi les huit à Dakar qui étaient à l’Ag et deux dans les agences de kaolack et de thiés et les inspecteurs l’ont accordé.
Non satisfait de cette décision des inspecteurs, nous avons introduit un appel au niveau du ministère du travail qui a avalisé la décision des inspecteurs et s’appuie sur un arrêt de jurisprudence de la cour suprême.
Pendant tout le processus notre syndicat affilié à la cnts nous a assisté qu’une seule fois et c’était lors de la première convocation à l’inspection pour des travailleurs qui ont cotisé plus de dix voire quinze et vingt ans.
Raison pour laquelle nous sommes retournés pour prendre un avocat pour nous accompagner à la cour suprême.
Après avoir introduit le dossier à la cour suprême en février 2019,l’affaire est jugé le 27 août 2020 en pleine pandémie où les tribunaux et autres lieux de rassemblement publics et privés étaient fermés et interdits, le dossier est jugé sans que notre avocat ne soit informé ni convoqué.
Décidant de confirmer toutes les décisions qui ont précédés ,voilà à notre grande surprise sans pour autant rentrer dans les détails, des magistrats qui dans le jugement discriminatoire ont dédouané Assane faye et Amdy ngom qui étaient à l’AG sur la liste de présence avec émargement de leur signature mais exclus des licenciements prononcés.
Pour finir sur les douze délégués qui étaient impliqués, huit ont été licenciés.
Malheureusement un parmi les huit licenciés est décédé il y’a à peine six mois
– Collectif des travailleurs licenciés de Laborex
– FRAPP
Dakar, le 06 janvier 2021