Plus de 5 000 personnes avaient manifesté, lundi 14 juin, dans les rues de Budapest contre l’amendement visant à interdire la « promotion » de l’homosexualité. / Szilard Koszticsak/EPA/MaxPPP
Le premier ministre hongrois, Viktor Orbán a voulu, une nouvelle fois, marquer sa réprobation sur le sujet. Mardi 15 juin, le Parlement hongrois a adopté un texte visant à interdire « la promotion » de l’homosexualité ou du changement de sexe, auprès des mineurs. Un rappel de la loi russe qui punit tout acte de « propagande homosexuelle » destinée aux plus jeunes.
L’amendement a été approuvé par 157 députés sur 199, dont ceux du parti au pouvoir. L’opposition a, quant à elle, boycotté le vote, à l’exception du Jobbik, formation d’extrême-droite, qui a voté pour. Cet amendement s’inscrit dans le cadre d’un arsenal de mesures de protection des mineurs visant à lutter contre la pédophilie, au risque de favoriser un dangereux amalgame.