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POUR RÉPONDRE A LA SEMPITERNELLE QUESTION DE L’ORIGINE DU COUSINAGE ENTRE LES « DIOP » ET LES « NDIAYE ».

1921
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Le Roi Saré-NDiadiâne NDIAYE instaura, pour la première fois sous son règne, le Dauphinat (Boumy) au bénéfice de son fils aîné et Héritier présomptif, NDjîglâne-Saré NDIAYE, qui fut alors préposé au contrôle général des taxes de commerce et de la perception des droits de péage. Cette mesure lui fut dictée afin de pourvoir à la vacance du Trône, de prévenir les crises éventuelles de succession et maintenir ainsi la continuité de  l’Etat et l’unité de la Nation nouvelle, menacée un moment par des velléités séparatistes, suite à la disparition de son père NDiadiâne.

 

Le prince « Samba-Lînguère » du nom de Géddo-Gêtt DIOP, fils de sa sœur aînée germaine, Gêtt-NDiadiâne NDIAYE, vexé de la charge de Prince Héritier Dauphin du Royaume (Boumy), décerné à son cousin NDjîglâne-Saré NDIAYE, tança ce dernier de n’être qu’un simple héritier du geňo paternel, lui faisant comprendre qu’il est simple d’être fils d’un Roi (Doom-i-Buur yômb na) , mais plus compliqué encore d’être son neveu (jarbàat baa jaffé), montrant en cela que le geňo n’a pas de préférence pour faire naître, tandis que le méén est plus sélectif. Il lui déclara ainsi que la vraie parenté était soudée en la lignée maternelle (méén) : « mbokk méén-a koy jùr » (la parenté réelle est le fait du matrilignage).

 

Le prince Géddo DIOP se considérait ainsi pour sa part comme le véritable « héritier » du matrilignage dynastique, ainsi que des biens de son oncle maternel, le Roi Saré-NDiadiâne, de par son matrilignage, hérité dans la noblesse de sang des « Wagâdou », légué par sa mère la Lînguère Gêtt-NDiadiâne NDIAYE et qu’il partageait en commune noblesse avec le Roi son oncle, qui eut lui même hérité de la charge de  direction de leur matrilignage commun des mains de son propre oncle maternel, le Teigne Dêmba GUEYE.

 

Pour taire alors cette querelle sourde qui risquait de soulever plus tard une grave crise de succession, le Bourba-Djolof trancha alors ce différend survenu entre son propre fils et son neveu maternel, en décidant de créer un nouvel apanage royal en faveur du fils de sa sœur germaine, le prince Samba-Lînguère, Géddo DIOP, à qui il transmit le droit du feu pour aller fonder un nouveau Comté plus loin vers l’Ouest, baptisé alors de l’appellation de « Gêtt » en l’honneur de sa mère. En même temps que son royal oncle lui concédait gracieusement cet apanage princier, il lui conféra la charge de pouvoir gérer, plus tard après lui, l’héritage commun des biens de leur lignée maternelle « Wagâdou », comme prévu par la Coutume.

 

Mais toutefois son oncle, le Roi Saré-NDiadiâne, lui fit bien comprendre cependant que la charge de l’héritage du Trône de NDiadiâne était un Legs paternel, transmis en vertu du droit du « Donno’b-Bàay », et non point une succession maternelle conférée par le droit du « Donno’b-NDéy », en prenant ainsi soin de lui rappeler le principe successoral musulman qui est que : « doom-ay donn bàay » (c’est le fils qui hérite du père). Géddo-Gêtt, comprenant en cela qu’il ne serait jamais un jour Bourba-Djolof, à la suite de son oncle maternel, comme c’était d’usage pour l’ancienne succession en la dynastie « Wagâdou » installée au Ghâna, se résolut ainsi à rester « Beur-Gêtt » dans son nouveau Comté.

 

Le feu du « dàay » ainsi allumé pour délimiter son fief dévolu en apanage, porté alors par la queue enflammée d’une hyène vieille de trois hivernages, se propagea loin sous les vents de la mousson, empiétant au passage sur les domaines de quelques Lamâne Sérèr des environs, dans la vaste forêt s’étendant alors entre le Canton du NDiambour, à hauteur de Daqàar-Loumbi-Lawbé, à la frontière Sud du Wâlo, séparant avec les zones Nord de la Province du Baôl, à la limite de Yadjîne, et qui allaient donner naissance plus tard au Cayor. Là bas, accompagné de nombre de ses parents paternels en la lignée DIOP, il y fondait sa résidence à Sagatta, près d’un campement peul où était venu s’installer un certain Gallo Môdy SOW. Une importante colonie maure dirigée alors par son ami Yaqoûb Isaak BÂBOU qui l’accompagnait dans cet exil déguisé, alla fonder près de lui une cité marchande baptisée Médina-Guêtt et qui sera mieux connue plus tard sous l’appellation de « Mérina-Bâbou ».

 

Le Roi son oncle maternel, en vertu de la coutume du mariage préférentiel, à travers le choix de l’épouse d’or (jàbar-i wurùss), lui avait donné en même temps sa fille, afin de mieux souder dans l’avenir les liens de parenté avec son consin, le prince « Dômi-Bour », NDjîglâne-Saré, lorsque celui-ci serait amené plus tard à commander le pays ; et les fils de Géddo DIOP devinrent, par ordonnance royale rendue perpétuelle en coutume, les cousins à plaisanterie (doomi-bàjjén) de ceux de NDîglâne « NDIAYE », issus du fils de son oncle maternel (doomi-nijàay).

 

Babacar Methiour NDiaye

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