La dialogue politique est en train une nouvelle fois de patauger. La raison est que pouvoir et opposition n’arrivent pas à trouver un consensus autour de la tenue des élections locales. Alors le pouvoir pense que ces joutes ne peuvent se tenir qu’en 2022 pour permettre à la Direction générale des élections de faire son travail convenablement, l’opposition estime que le scrutin peut bien être organisé en 2021 si on diminue notamment les délais relatifs à l’évaluation du processus électoral. Pour rapprocher les deux camps, la société civile a décidé de faire la médiation. Seulement, même s’il dit être d’accord sur le principe de renoncer à l’évaluation pour les locales acceptant que les résultats soient appliqués pour les prochaines élections, le Frn campe toujours sur sa position concernant la tenue des élections locales en 2021. En réalité, le Front pense qu’aller au delà pourrait impacter sur la tenue des élections législatives qui pourraient être reportées. Malgré le fait que la majorité a accepté de signer une résolution dans laquelle elle dit être prête à s’engager de respecter le calendrier électoral si les locales se tiennent en 2022, l’opposition se refuse toujours à cette idée. Elle pense que c’est un piège sachant que les autorités ont eu à reporter des élections affirmant qu’ils ne peuvent pas organiser deux scrutins la même année.
