Voilà une piètre menteuse. C’est une histoire à dormir debout qui conforte davantage ceux qui avancent la thèse du complot. En réalité, Adji Sarr est une victime au même titre qu’Ousmane Sonko. Le seul coupable dans cette histoire c’est l’État, son chef ayant tenu à faire de ce dossier une affaire personnelle. Les actes posés par le représentant du ministère public ne laissent planer aucun doute. Le procureur de la république a comme toujours joué un grand rôle dans cette entreprise machiavélique. Il a bâclé l’enquête préliminaire, dessaisi le juge Mamadou Seck et décidé de détourner le convoi du leader de Pastef qui se rendait au tribunal. C’est à cause de tous cela qu’il y a eu tous ces morts. Pourquoi tirer à coup de grenades lacrymogènes sur une foule non armée si notre intention est de maintenir l’ordre? En fait, tout montre que c’est l’autorité qui a voulu créer ce désordre. C’est donc logique si les organisations de défense des droits de l’homme indexe le gouvernement relativement à toutes ces pertes en vies humaines.
