Le Sénégal tel que nous le connaissions a repris du poil de la bête. Une partie ne monopolise plus la parole. Les fuyards sont sortis de leur torpeur. Maintenant, ils peuvent continuer à piailler. Soit! C’est une heureuse nouvelle. C’est comme cela que l’on aime notre pays.
Le Sénégal dans sa plus grande diversité doit s’exprimer parce que chacun a voix au chapitre. En réalité, on ne peut lutter contre une soi-disante dictature et vouloir en imposer un autre. Surtout, il faut respecter le choix éditorial des uns et des autres. Mais à quoi assiste-t-on? Un groupe de presse en particulier a été attaqué et la société civile qui s’est toujours arrogée le droit de défendre les libertés démocratiques n’a pas pipé mot. Il y a aussi le silence coupable de certains leaders politiques. Alors que pour être vraiment juste, il faut agir avec équité. En lieu et place, on a droit qu’à des positions partisanes.
C’est vrai, ce n’est pas toujours évident d’affronter des jeunes déchaînés sur les réseaux sociaux qui sont prêts même à vous insulter pour vous faire taire. Seulement, même cela ne saurait justifier le silence coupable de défenseurs des droits de l’homme sur certains actes de vandalisme auxquels nous avons assistés.
Senefil.com
