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Corruption: le plan opérationnel de la stratégie nationale à l’étude

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Mme Seynabou NDIAYE DIAKHATE, Présidente de l’OFNAC, coordonnatrice du Comité de pilotage de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption,  a présidé ce lundi 21 juillet, à la salle de conférence de l’OFNAC, l’atelier d’élaboration du Plan Opérationnel Annuel de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (POA SNLCC).
Cette rencontre qui s’étale sur deux journées se poursuivra les 28 et 29 juillet 2020. Elle sera l’occasion pour les participants venant de l’OFNAC, du Ministère de la Justice, de l’IGE, de la Cour des comptes, de la Direction générale du Budget (DGB), de la l’ARMP, du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC) , du Forum Civil, de la CNES; du CN-ITIE et du PNUD, de se pencher sur la feuille de route à élaborer dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption.
Cet atelier qui réunit un comité technique restreint représentant les structures de mise en œuvre et de coordination de la lutte contre la corruption vise les objectifs suivants:
·         mettre à niveau les participants, sur les objectifs et axes stratégiques de la SNLCC ;
·         prendre connaissance du plan d’action, non détaillé, figurant  dans la SNLCC ;
·         s’accorder sur un format de plan d’actions opérationnel pluriannuel ;
·         reformuler les axes stratégiques en effets ou résultats intermédiaires ;
·         définir, de façon précise, les actions en termes de produits ou résultats immédiats ;
·         définir de façon exhaustive les activités qui contribuent à l’obtention des produits ou extrants ;
·         définir un responsable unique de chaque activité ainsi que les autres institutions ou acteurs qui contribuent à sa mise en œuvre ;
·         décrire la nature économique de chaque activité ;
·         préciser l’année effective de réalisation de chaque activité, sur la période 2021-2024 ;
·         évaluer le coût annuel de chaque activité ;
·         préciser les sources de financement, les ressources disponibles et le gap de financement à rechercher ;
·         évaluer le coût global de mise en œuvre de la SNLCC.
·         proposer une grille d’évaluation de la mise en œuvre du POA

 «Combattre la corruption pour contribuer au développement durable et inclusif du Sénégal. »
La réalisation du plan opérationnel fait à l’élaboration du document de Stratégie nationale de Lutte contre la Corruption(SNLCC) dont l’OFNAC assure la coordination pour la période 2020-2024. L’objectif global de la SNLCC consiste à «Combattre la corruption pour contribuer au développement durable et inclusif du Sénégal. »
Pour rendre opérationnelle cette stratégie, l’OFNAC s’est attaché les services du Bureau d’Etudes et d’Evaluation du Développement (BEVALDEV) pour l’accompagner dans la mise en œuvre diligente des activités leviers.
A cet effet, les objectifs de la mission d’accompagnement assignés au Cabinet portent sur la réalisation des activités, ci-après : La finalisation du plan d’Action opérationnel (POA) de la stratégie nationale ; L’appui à la mise en place des dispositifs de suivi, monitoring et évaluation ; L’organisation technique des premières réunions/ateliers de partage de la SNLCC ; L’appui à la mise en place desdits dispositifs.

Une question politique prioritaire pour les gouvernements et les citoyens africains
Pour comprendre la démarche, il convient de rappeler que la lutte contre la corruption reste une question politique prioritaire pour les gouvernements et les citoyens africains. Beaucoup de pays dont le nôtre ont adopté et ratifié des conventions, cadres et instruments y relatifs au niveau national, régional et mondial. C’est ainsi que dans le Plan Sénégal Émergent (PSE), notamment son axe II, relatif à la «Gouvernance, paix et sécurité», le Gouvernement du Sénégal manifeste sa volonté de faire de la lutte contre la corruption un enjeu majeur de développement économique et social.
L’entrée en vigueur, en 2020, des budgets programmes, en vue de l’amélioration de l’efficacité de la dépense publique ; la modernisation intégrale de l’Administration et l’orientation de l’action publique vers une logique de performance, requiert le renforcement significatif de la fonction contrôle ainsi que l’évaluation systématique des politiques publiques.

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