Les vols commerciaux ont repris à l’aéroport International Blaise Diagne depuis ce 15 juillet. A cause de la pandémie de la covid 19, les autorités exigent des tests de coronavirus à tous les voyageurs qui quittent ou entrent au Sénégal. Quatre laboratoires ont été retenus. Il s’agit de l’Institut Pasteur de Dakar, l’IRESSEF, l’hôpital militaire d’Ouakam et Le Dantec avec interdiction ferme d’utiliser les réactifs de l’Etat.
Les supputations sont allées bon train concernant le prix des tests imposés aux voyageurs qui quittent le Sénégal. Les autorités ont finalement retenu la somme de 40.000. Ainsi, les laboratoires qui ont été retenus pour réaliser ces analyses ne devront pas dépasser le prix qui doit dépenser par chaque personne qui veut se rendre dans un autre pays via le Sénégal.
Des voyageurs obligés de reporter leur départ
Les laboratoires espéraient que le prix des tests serait plus cher pour pouvoir avoir une bonne marge bénéficiaire. Face à l’intransigeance des autorités, l’Iressef qui avait publié un communiqué dans lequel il fixait ces tarifs entre 65000 et 80000FCFA a été obligé de revoir sa copie. Aujourd’hui, la structure portée sur les fonts baptismaux par le professeur Souleymane Mboup et ses concurrents espèrent combler le manque à gagner grâce au nombre de clients qui vont se rapprocher d’eux. D’après les confidences faites à senefil.com, ils ont été nombreux à faire le déplacement. Seulement, certains ont fait leur analyse à quelques heures de leur vol. Ce qui ne leur permettait pas de pouvoir disposer des résultats à temps. Ils ont été ainsi obligés de revoir leur plan de voyage. Pour cause, l’Etat a donné des instructions fermes pour que les résultats des analyses soient communiqués 24 après le test. Les laboratoires recommandent ainsi aux voyageurs de venir les voir au moins 48 heures avant leur départ.
Interdiction ferme d’utiliser les réactifs de l’Etat
Les autorités ont tenu aussi à insister sur ce point. Ces tests destinés aux voyageurs n’ont rien à voir avec ceux utilisés dans le cadre du plan de riposte sanitaire. C’est ainsi qu’une interdiction ferme a été faite aux structures concernées d’utiliser les réactifs que l’Etat a mis à leur disposition. Les laboratoires devront en effet les acheter dans le cas d’espèce. Pour dire qu’ils devront cette fois-ci faire leurs propres investissements. Une condition qui n’effraie pas les structures privées. Le problème se situe surtout au niveau des hôpitaux publics tels que le Dantec et l’hôpital militaire d’Ouakam qui comptent d’habitude sur les autorités pour les accompagner dans ce type de marché. D’ailleurs, nous explique-t-on, même si ces fers de lance de la médecine sénégalaise ont été retenus, pour leur part rien n’est sûr à cause de ce paramètre financier qui n’est pas négligeable.
Les réactifs dont il est question sont utilisés par les laboratoires pour faire les tests de coronavirus. Le Sénégal les importe de la Chine, de l’Allemagne… Dans le cadre du plan de riposte sanitaire, ils ont été gratuitement mis à la disposition de l’Institut Pasteur et de l’Iressef.
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