À cause de la pandémie du coronavirus, le chef de l’État Macky Sall a décidé d’augmenter l’aide à la presse. Celle-ci est passée de 700 millions à un milliard 400 millions. Une mesure qui a été saluée par les patrons de presse. Mais, ces derniers espéraient que le partage allait se faire en toute transparence. Ce n’est pas le cas ont estimé certains. C’est la raison pour laquelle ils ont décidé de bouder cet argent. Les reporters qui suivent le dossier avec attention ont eux l’impression d’être les dindons de la farce. La plupart font du bénévolat. Tandis que d’autres courent derrière un contrat de travail depuis des années. Les associations professionnelles elles peinent à faire le poids. Pire, leur dirigeant les plus téméraires sont même menacés de licenciement. Journalistes, reporters, photographes, techniciens sont ainsi exposés à la précarité. Alors que l’État du Sénégal avait promis de s’assurer qu’une partie de cette somme sera destinée aux reporters.
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