La Russie a connu une crise politique inédite. Alors que son armée est engagée en Ukraine, le chef du groupe Wagner a défié l’autorité de Poutine en annonçant une marche vers le palais. Une issue heureuse a été finalement trouvée. Les mutins ont décidé de rentrer dans leurs bases. Leur leader va aller lui en Biélorussie comme le stipule l’accord officiel qui a été supervisé par le président du pays d’accueil. Seulement, les observateurs craignent des changements à la tête notamment du ministère de la défense. Alors que la problématique de Wagner va rester en suspens. Même si elle a rendu bien des services à la Russie, elle pourrait être la cause d’une nouvelle dislocation du bloc soviétique. Une menace qui va venir de l’intérieur. Donc, elle sera plus difficile à combattre.
Poutine n’est pas assurée de la loyauté de cette armée qu’il a contribuée à créer. Le chef de Wagner l’a défié dès qu’il a senti qu’il avait les épaules assez larges. Même s’il n’avait pas le choix puisqu’il risquait la prison, il n’a pas hésité à profiter d’un effectif considérablement accru grâce à la guerre en Ukraine pour taper du poing sur la table. Changer de dirigeant seulement ne va pas donc régler le problème. Il faut des mutations profondes ou même dissoudre tout bonnement Wagner. Aux risque et périls des pays notamment africains qui ont décidé eux aussi de tenter le coup de la milice privée après qu’elle a réussie à sauver le régime de Assad. À moins que la Russie ne décide maintenant de changer de visage dans les conflits à travers le monde. Ce qui est une autre histoire puisque Wagner était une excellente couverture.
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