Le collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a formulé, mardi, à Dakar, »huit recommandations prioritaires » dont une portant sur « la modification des articles L.29 et L.30 du code électoral », en vue d’asseoir les bases d’une concertation entre acteurs politique en perspective de la présidentielle de février 2024.
Le collectif des organisations de la société civile pour les élections a émis « huit recommandations en perspective de l’élection présidentielle de février 2024 », a indiqué Moundiaye Cissé, un des porte-paroles du COSCE, lors d’une rencontre avec des journalistes.
Selon lui, ces recommandations pourraient servir de base à une « concertation envisagée » entre acteurs politiques.
A travers ces recommandations, le collectif invite notamment le chef de l’Etat à impulser une dynamique d’apaisement du climat politique, en procédant à la modification des articles L 29 et L 30 du code électoral de manière à abroger la déchéance électorale automatique.
Le collectif recommande également la mise en place d’un système de « traçabilité des cartes de manière à localiser celles qui ne sont pas distribuées ».
Le COSCE recommande également aux autorités en charge de l’organisation des élections d’envisager « la possibilité de voter sur présentation de la carte nationale d’identité tout en facilitant l’accès aux informations électorales ».
Il plaide aussi la réforme du système de parrainage électoral notamment par « l’instauration du parrainage optionnel ou alternatif par des élus et des électeurs », ainsi que « la détermination du pourcentage de parrains sur la base du nombre de votants à la dernière élection présidentielle ».
Le collectif de la société civile pour les élections évoque par ailleurs la nécessité d’instaurer un système d’enregistrement et de contrôle simultané des parrainages.
Le COSCE recommande aussi la publication du décret de l’article L.49 du code électoral pour « garantir » l’accès des partis politiques au fichier électoral.