Il est des noms qui sont des destins. Des histoires. Des parcours élogieux. De l’exemplarité. De la vertu. De la dévotion. De l’adoration. De l’amour de Dieu. Quand on s’appelle Mariama Bousso fille de Mame Asta Walo, on ne peut être que vertueuse, sage, endurante, ancrée dans l’adoration de Dieu. La vie de Mame Sokhna Bousso est l’exemple d’une dévouée à Dieu.
Si la vertu avait un visage, l’on pourrait en effet dire que c’est Mame Mariama Bousso ( Jaaratoullahi). Et le titre rattaché à son prénom, Jaaratoullahi ( La voisine de Dieu) renseigne bien et beaucoup sur cette vérité. La postérité a retenu bien son nom. Elle a été plus que vertueuse, car le fait qu’elle soit appelée la « Voisine » de Dieu, montre bien que l’adoration de Dieu a fait sa gloire
Si elle était activement impliqué dans l’entraide avec les autres, Sokhna Mame Bousso n’éprouvait d’intimité véritable qu’avec Dieu. Elle était sincère dans son islam , mais aussi exemplaire dans ses rapports avec les êtres humains. Et il te suffit de lire les biographies pieuses sur elle, afin de se rendre compte qu’elle fut un être exceptionnel.
Son comportement, son esprit , ses sentiments étaient entièrement tournés vers Dieu. Il ne fait aucun doute qu’elle s’apaisait en compagnie de Celui dont le souvenir faisait battre son coeur et qu’elle s’employait par ses sentiments à L’observer avec vigilance. Elle ne voyait que Dieu sur toute chose. Sokhna Mame Bousso s’était donnée corps et âme à l’Islam. Sa puissance , sa richesse, son honneur, sa réputation c’est qu’elle fut une créature hors pair, un modèle de soumission à Dieu et un être au service du bien et des autres.Mais quels que soient ses mouvements , son orientation ou ses differents états dans lesquels elle evoluait, Mame Sokhna Bousso ne trouvait d’apaisement qu’avec Dieu. Son objectif n’était autre que Dieu.
Sokhna Mame Bousso avait enraciné dans son intellect les vérités et les règles de la foi, et elle avait orienté son coeur dans les sentiments d’amour, de déférence et de crainte de Dieu. C’est pour cette raison qu’elle s’était toujours conformée aux ordres divins sans jamais commettre les actes condamnables. Et sa progeniture peut attester cela. Jaarama Mame Sokhna Bousso !
M. Moustapha Diop
Photo : Mosquée de Porokhnane
