En Novembre 2020, une maladie « mystérieuse » avait frappé les pêcheurs du Sénégal, rappelle le Mouvement National des Cadres Patriotes. Dix-huit mois après, le MONCAP dit constater avec amertume, la mort de milliers de poissons au large de Saint louis et la découverte de substances suspectes sur les plages de la petite côte (Mbour, Saly, Somone et Joal…)
Les échantillons prélevés par la marine et analysés par le laboratoire de chimie environnementale de la fondation Ceres-locustox, ont révélé la forte présence simultanée d’hydrocarbures et de détergents, constituant ainsi une menace réelle pour la santé des humains, le tourisme, l’activité de la pêche et la biodiversité marine.
La pêche, avec son rôle stratégique dans la sécurité alimentaire et la stabilité socioéconomique du pays contribue fortement à la création d’emplois, de richesses, à l’équilibre de la balance commerciale et constitue 7,1 % au PIB du secteur primaire. De jour en jour, les Sénégalais constatent la rareté des poissons due en partie aux licences de pêches allégrement attribués à des navires étrangers, à la pêche illicite et à la pollution marine avec comme corollaire la dégradation de l’écosystème marin. Tous ces fléaux accroissent la pauvreté dans notre pays.
Le Mouvement National des Cadres de PASTEF-Les Patriotes (MONCAP) exige une étude scientifique précise et des enquêtes afin de déterminer avec exactitude les causes de ce fléau et d’y apporter des solutions définitives. « Les Sénégalais en ont assez d’assister impuissamment au bradage des ressources halieutiques entraînant une et à l’ érosion de la biodiversité marine et un appauvrissement grandissant des acteurs du secteur de la pêche. Cette étude permettra également d’élucider la lanterne des Sénégalaises et Sénégalais sur les conséquences sanitaires de la pollution littoral. », estime les cadres de Pastef qui disent tenir Macky Sall et son régime, pour responsables de la santé des concitoyens et de la protection de nos écosystèmes.