Le ministre de l’économie la predidé la clôture de la 54ème session de la conférence des ministres de la commission économique de l’Afrique. Amadou Hott s’est confiant vu que le débat d’orientation ministériel ainsi que les différentes tables rondes qui se sont tenues ont démontré que l’espoir est permis.
D’abord parce que le continent dispose d’importantes ressources dont l’exploitation optimale devrait permettre de réaliser des progrès décisifs vers le développement économique et social.
Ensuite parce que des propositions pertinentes et des idées novatrices ont été formulées lors de nos réunions.
A cet effet, il a rappelé quelques domaines sur lesquels la plupart des intervenants sont largement revenus. Il s’agit entre autres de : renforcer la mobilisation des ressources domestiques ; l’objectif étant d’augmenter de 30% les revenus internes, d’accélérer la digitalisation de nos économies et d’améliorer la gouvernance ; accorder une plus grande priorité aux financements verts et bleus notamment les obligations vertes en collaboration avec le secteur privé et en mobilisant les banques de développement ; renforcer la capacité d’intervention des banques régionales de développement pour que ces dernières puissent assurer un effet de levier dans le financement de projets d’envergure ; soutenir les PPP comme mécanisme de financement des grands projets d’envergure (infrastructures, santé, etc.), en investissant dans la préparation et en améliorant les cadres réglementaires ; la création d’un environnement propice au développement du secteur privé, la transparence et la redevabilité.
La réunion a adopté une déclaration ministérielle qui reflète la vision concertée et partagée des priorités du continent en matière de financement. Amadou Hott a exhorté les uns et les autres à s’approprier ce document et à le défendre auprès de leurs gouvernements ainsi qu’auprès des partenaires internationaux.
