Un autre drame est venu assombrir davantage le tableau de la prise en charge des patients au Sénégal. Après l’affaire Sokhna Astou du nom de la jeune dame enceinte décédée à Louga par négligence, une autre plus révoltante a été signalée à Kaolack. Il s’agit cette fois-ci de l’histoire d’un bébé qui a été laissé pour mort par le personnel soignant alors qu’il était bel et bien vivant. L’enfant finira par décéder après que son père s’est rendu compte du scandale. Un fait inimaginable surtout en ce moment où les agents de santé sénégalais sont targués d’être parmi les moyens au monde après leur prouesses face à Ebola et à la pandémie du coronavirus. Alors que où est ce que le bât blesse si ce n’est dans le dévouement. La preuve, les blouses blanches et roses ont entamé un bras de fer depuis quelque temps avec les autorités pour réclamer un meilleur traitement. Ainsi ces récurrentes bavures dans le milieu hospitalier et le mouvement d’humeur sont intimement liés. Même si les sénégalais ne sont pas assurés que si les revendications des blouses blanches sont satisfaites, ils bénéficieront d’un meilleur traitement dans les hôpitaux.