Les députés ont voté, lundi soir, le projet de Loi L18/2021 portant modification du Code électoral. Le gouvernement était représenté par le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome.
Les débats qui ont duré plus de cinq heures ont été dirigés par le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse. Tous les amendements de l’opposition ont été rejetés, a constaté l’Aps.
Les articles traitant des personnes ayant fait l’objet de condamnation ont cristallisé les débats. L’opposition a dénoncé une volonté d’écarter des leaders comme Karim Wade et Khalifa Sall.
Le ministre de l’Intérieur a fait savoir qu’aucune modification n’a été apportée aux articles L30 et L31 qui doivent être changés pour devenir dans le projet L29 et L30.
“Ils n’ont pas connu d’évolution depuis 1992. On a voulu faire croire qu’il y a eu l’introduction d’une nouvelle disposition affectant un mois de sursis ou une nouvelle condamnation”, a-t-il dit.
Selon lui, aucun article de ce projet de loi ne vise une personne bien identifiée. “Aucune loi n’est faite pour viser un tel ou un tel autre”, a précisé Diome.
“Toutes les demandes faites par l’opposition participant au dialogue ont été satisfaites. C’est le cas du mode d’élection des maires, des présidents de conseil départemental, qui sont désormais élus selon le nombre de voix obtenues par une liste”, a-t-il laissé entendre.
“Ce sont des avancées notées dans ce nouveau Code électoral”, a déclaré le ministre.